Assemblée générale de l’Association Réseau AVEC 2024

L’assemblée générale ordinaire s’est tenue le 13 décembre 2024, en présence de Florian Pipard et Clara Grangeon représentant le service juridique confédéral CFDT.

Le rapport moral présenté par le secrétaire a été adopté par l’assemblée. Les comptes et le rapport financiers ont été approuvés. Le montant annuel de la cotisation a été fixé à 90 euros. Ont été élus comme membres du bureau :

  • Adrien Brousse
  • Eladia Delgado
  • Pauline Vaissière
  • Jonathan Cadot
  • Daniel Saadat
  • Céline Cotza
  • Michel Rose
  • Myriam Boussoum
  • Laurent Paté
  • Laurent Beziz

Adrien Brousse et Laurent Beziz sont respectivement élus trésorier et secrétaire.

Le Procès-verbal de cette AGO, ainsi que le rapport moral, les comptes annuels et le rapport financier ont été mis en ligne sur la plateforme de partage dont l’accès est réservé aux avocats membres du réseau.

Nullité d’un licenciement notifié en violation du statut du lanceur d’alerte

Le législateur, sur impulsion européenne, tente de protéger les lanceurs d’alerte. Malgré cette protection légale de la loi du 9 décembre 2016, chacun mesure la difficulté de l’alternative ainsi posée aux salariés confrontés à cette situation. Le risque de représailles, de perte d’emploi, n’est pas qu’une vue de l’esprit. Ce combat n’est pas forcément perdu d’avance, c’est ce que vient de juger la Cour d’Appel de Poitiers, le 19 septembre 2024.

En cas d’insuffisance d’informations: CSE il ne faut pas tarder à agir !

« Le comité social et économique émet des avis et des vœux dans l’exercice de ses attributions consultatives. Il dispose à cette fin d’un délai d’examen suffisant et d’informations précises et écrites transmises ou mises à disposition par l’employeur, et de la réponse motivée de l’employeur à ses propres observations » (article L. 2312-15 du Code du travail)

Condamnation d’Orange – France Télécom pour le harcèlement moral et le suicide d’un fonctionnaire

L’affaire France Télécom est le nom donné à l’épidémie de souffrance au travail qui a frappé les salariés et fonctionnaires de l’entreprise à partir des années 2000, et a cumulé dans la “crise des suicides” (35 morts entre 2008 et 2009). C’est aussi le nom donné à la procédure pénale qui, sur la plainte du 14 décembre 2009 du syndicat SUD PTT, a débouché sur le jugement du 20 décembre 2019 par lequel le tribunal correctionnel de Paris a prononcé la condamnation pour harcèlement moral de la société Orange, de son PDG de l’époque, et de six cadres dirigeants. Cette condamnation fut confirmée sur appel partiel de deux prévenus, par un arrêt du 30 septembre 2022 de la cour d’appel de Paris aujourd’hui définitif.

En marge du procès pénal, les tribunaux administratifs ont aussi eu à connaître de cette affaire et il en est ainsi de celle, prise en charge par le cabinet, au nom de la veuve et des enfants de Monsieur F., fonctionnaire d’Orange ayant exercé l’emploi de chargé d’affaires aménagement réseau (“CHAFFS”), qui a mis fin à ses jours en 2014, par un geste suicidaire que la société Orange a reconnu comme accident de service en 2015.