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Harcèlement moral institutionnel

Le Groupe PERRENOT ROBINEAU est une entreprise de dimension très importante avec plusieurs centaines de salariés répartis dans tout le territoire national. Les plaintes déposées par des salariés pour harcèlement moral ne sont pas toujours suivies d’enquête de la part du Parquet. Dans ce dossier tel était le cas et on peut s’en réjouir.

BDESE : lorsque l’action judiciaire est nécessaire à son effectivité

Si les textes relatifs à la BDESES sont ambitieux quelle est la réalité sur le terrain ? Partant de l’idée innovante de ce que les élus devaient disposer notamment pour les informations en vue des consultations récurrentes (L.2312-17 du code du Travail) d’une information utile à l’exercice de leur mandat et de leurs compétences (L. 2312-21), accessibles en permanence, actualisée par l’employeur régulièrement (L. 2312-36) et ce « au moins dans le respect des périodicités prévues » par le code du Travail (R. 2312-11), les négociateurs de l’ANI du 11 janvier 2013 ont négocié la mise en place de la BDES (Base de données économiques et sociales).

Discrimination syndicale: le représentant du personnel ne doit pas subir de préjudice sur sa rémunération variable à l’occasion de l’exercice de son mandat

L’employeur doit édicter et respecter certaines règles pour que le représentant du personnel dont la rémunération est composée d’éléments variables ne subisse pas de préjudice du fait de l’exercice de son mandat.

L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ne se limite pas à la rémunération fixe

Rares sont les contentieux portant sur la validité des accords relatifs à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Pourtant cette question est régulièrement au cœur de l’actualité tant subsiste une inégalité de traitement entre les femmes et les hommes, notamment, en matière de rémunération.

ARC: signature d’un accord entre l’URI Pays de la Loire et le réseau AVEC

Les avocats du réseau AVEC en Pays de la Loire se sont engagés pour la mise en œuvre de l’ARC sur la région. Un accord régional portant sur le volet “Conseil” de l’ARC a été conclu entre ces avocats et l’Union Régionale Interprofessionnelle Pays de la Loire. Il marque l’engagement des avocats du réseau dans la mise en oeuvre du droit à l’accompagnement pour les militants et les équipes, avec le déploiement du dispositif ARC – Accompagnement – Ressources – Conseil. 

Les “rendez-vous des CPH” consacrés aux violences sexistes et sexuelles au travail

Le 29 novembre 2022, la CFDT organise un rassemblement de ses élus prud’homaux sur l’approche juridique des violences sexistes et sexuelles au travail. Le Réseau AVEC participe à l’évènement par la voie de notre consœur Nadia BOUCHAMA, avocate à Bordeaux. Elle intervient notamment sur les procédures contentieuses et le droit de la preuve.

Que faire lorsqu’un élu, un candidat aux élections ou un délégué syndical est évincé et/ou rétrogradé par l’employeur en raison de l’exercice de son mandat ou de sa présence sur une liste de candidats ?

En pareille situation, le premier reflexe est de se placer sur le terrain contractuel et d’invoquer une violation par l’employeur de ses obligations à l’égard du salarié. Ce n’est pas inutile, bien sûr. L’atteinte aux droits et à la santé du salarié intéressé ne peuvent pas être négligés. Mais, l’intérêt collectif et la liberté syndicale peuvent (doivent ?) aussi (avant tout ?) être mis en avant par le syndicat.

CSE: aménagement par accord des délais de consultation et d’expertise : sous quelle forme ? La saga “Lur Berri”

Même si elle a été initiée en 1946 et renforcée en 1982, l’intervention d’un expert-comptable auprès de l’instance qui s’appelait alors comité d’entreprise n’est toujours pas entrée dans les mœurs de certaines directions. Pour preuve, une saga qui vient de s’achever en 2022 au bout de cinq ans.

Jours fériés habituellement chômés survenant pendant une période d’activité partielle: confirmation de la cour d’appel de Versailles

Par un jugement du 16 février 2021, le Tribunal judiciaire de Nanterre avait considéré que les jours fériés habituellement chômés dans l’entreprise ou l’établissement mais compris dans une période d’activité partielle devaient donner lieu à un maintien intégral du salaire. Ce faisant, le Tribunal avait écarté l’argumentation de l’employeur, consistant à soutenir que les salariés devaient être rémunérés, non pas à hauteur de leur salaire habituel, mais au moyen d’une indemnité correspondant à ce qui leur aurait été versé s’ils avaient été placés en situation d’activité partielle ces jours-là.